Contacter un psychologue

Ce qu'il faut savoir :


Lorsqu'un policier rencontre une situation particulièrement difficile et qui surpasse ce qu'il est censé voir au quotidien, il est légitime qu'il puisse en discuter avec un psychologue employé par le département.

Afin de préserver le secret médical, l'ensemble des demandes d'entretien avec un psychologue se font de manière totalement privée par le biais d'un formulaire qui lui est transmis par mail. Seul l'agent requérant l'entretien, et le psychologue, en ont connaissance.

Un supérieur ne peut exiger à ce qu'un agent ait un entretien avec un psychologue, néanmoins, il peut le lui suggérer.
Si l'état psychique d'un employé est manifestement dégradé, et qu'il refuse d'être suivi lorsque sa hiérarchie le lui demande, des mesures préventives telles qu'une suspension ou affectation spéciale peuvent être entreprises.

De ce fait, il est vivement recommandé, lorsqu'un supérieur le suggère, de prendre un entretien avec un psychologue policier. Bien que l'ensemble de ce qui est dit entre le psychologue et l'agent est confidentiel et tient du secret médical, le psychologue peut être en mesure d'émettre des recommandations à la hiérarchie de l'agent selon ses propres constatations.

En résumé

- Les demandes d'entretien se font par mail ;
- Nul ne peut forcer un agent à voir un psychologue ;
- Les agents prennent, d'eux-mêmes, l'initiative de voir un psychologue. Il peut leur être suggéré de le faire ;
- En l'absence de suivi par un psychologue, la hiérarchie peut évaluer, d'elle-même, l'état psychique d'un agent et prendre les mesures nécessaires pour son bien et celui du service de police ;
- Tout ce qui est dit entre le patient et le psychologue est connu d'eux seuls ;
- Le psychologue peut émettre des recommandations à la hiérarchie de l'agent.


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